Adopter le paquet de mesures de protection de la justice pour les immigrés dans le Maryland
Pétition pour la protection des familles immigrées
En réponse au déluge de décrets xénophobes publiés durant la première semaine du mandat du président Trump, le Maryland doit protéger ses communautés immigrées et adopter ces priorités législatives clés. Ces projets de loi visent à atténuer la terreur engendrée par la machine d’expulsions de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) des États-Unis dans le Maryland. Compte tenu du passé de l’ICE en matière de ciblage, de détention et de séparation familiale de centaines de milliers de personnes, la CASA encourage les législateurs à adopter les lois suivantes : la loi sur la protection des lieux sensibles, la loi sur la confidentialité des données du Maryland et la loi sur les valeurs du Maryland.
Les priorités de CASA en matière d'immigration
CASA défend trois projets de loi essentiels pour la protection des immigrants dans le Maryland. Ces projets de loi mettront l’accent sur la dignité, la sécurité et l’humanité des communautés immigrées du Maryland.
Loi sur la protection des lieux sensibles (HB1006/SB828)
Personne ne devrait hésiter à demander des soins vitaux ou à fréquenter l’école par crainte des services d’immigration. Cette loi établit des directives claires concernant l’accès de l’ICE aux lieux sensibles, notamment les écoles, les palais de justice, les hôpitaux, les lieux de culte et autres espaces essentiels.
Loi sur la confidentialité des données du Maryland (HB1431/SB977)
Les familles immigrées devraient pouvoir accéder aux services gouvernementaux essentiels sans craindre que leurs informations soient partagées avec les autorités fédérales de l’immigration. Cette loi empêche l’ICE d’accéder sans mandat aux bases de données des agences étatiques et locales.
Loi sur les valeurs du Maryland (HB1222)
Cette loi met fin aux accords volontaires 287(g) qui permettent aux polices locales d’agir comme agents de l’ICE, mettant en œuvre le programme fédéral d’expulsions massives. Ces accords ont été utilisés à maintes reprises de manière abusive, permettant à des shérifs racistes de procéder à des profilages raciaux et de cibler les communautés marginalisées.
